Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles
Fondée en 1711, l’Académie royale des Beaux-Arts, Ecole supérieure des Arts de la Ville de Bruxelles (ArBA-EsA) conjugue l’apport d’une tradition plus que tricentenaire avec celui d’une contemporanéité de pointe, décloisonnée et inclusive, souvent novatrice dans le paysage de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Son projet pédagogique s’inscrit dans celui de la Ville de Bruxelles, son pouvoir organisateur. L’école, attachée à une tradition d’ouverture sociale et culturelle, défend ainsi le principe de neutralité, souhaite former des citoyens responsables, tolérants en proposant un enseignement favorisant l’égalité des chances et le libre-examen.
L’ArBA-EsA propose un programme d’éducation et de recherche en arts plastiques, visuels et de l’espace complet et au plus haut niveau et engage une pratique pédagogique dans une dynamique de transmission, de développement et de maturation afin d’amener les étudiants à
construire leur position d’artiste.
Héritière d’une tradition liée à des pratiques artistiques diversifiées et de modes d’enseignements qui continuent à se réinventer, l’école, riche de ses 17 cursus, dont certains sont uniques ou novateurs dans le paysage francophone belge (Espace urbain / Institut Supérieur des Arts et des Chorégraphies, Master en Pratiques de l’Exposition, Master en Pratiques de l’Edition) conjugue une approche pédagogique fondée sur le faire, la praxis et le
modèles des ateliers à un ancrage de cours généraux, théoriques et techniques particulièrement structurants.
Tout au long de son parcours, l’étudiant a le loisir d’explorer et acquérir des savoirs et pratiques autres que celles de son cursus principal par une série d’invitations transversales : modules de recherche, cours à choix, choix d’une mineure…
Les pratiques du papier sont particulièrement bien représentées au sein de l’ArBA, avec le cursus Dessin bien sûr, mais aussi par trois cursus
distincts de Gravure, Lithographie et Sérigraphie, et le Master en Pratiques de l’Edition, tous mettant en avant l’acquisition de savoir-faire techniques spécifiques, tout en promouvant l’ouverture et la porosité des pratiques contemporaines, bien au-delà de toute interprétation étriquée des media et supports.