Atelier Claude Panier « Le silence est d’or »
Exposition
Pendant la semaine du dessin à Bruxelles :
Du lundi 02 au dimanche 08 octobre :
Entrée libre de 17:00 > 20:00
Ouverture : mardi 03 octobre, 17:00 > 22:00
02.10.23 > 09.10.23
Infos Pratiques
Atelier Claude Panier
Rue Cornet de Grez 17
1030 Bruxelles
Atelier Claude Panier
www.claudepanier.com
Entrée libre
Accueil sur place en français, anglais et néerlandais

«Le silence est d’or»
L’Atelier Claude Panier était l’atelier de Claude Panier jusqu’en 2021. Il est désormais l’atelier de son œuvre, mise au travail dans son réexamen, activée par le dialogue qu’elle peut engager avec d’autres propositions, sous le regard d’artistes, de critiques, de curateur.rice.s.
Le point de départ de cette proposition, Le silence est d’or, est un fragment d’une exposition élaborée en 2009 par Claude Panier pour La Maison des Arts, intitulée Les Ors du Pouvoir. Il s’agit d’un chevalet et d’un cadre enluminés, scintillant des horizons lumineux historiquement attachés à l’acte pictural. Sous la couche de dorure, dans le cadre, frémit une forme, comme engluée dans ses attentes, pétrifiée sous les artifices de la gloire.
Cette tension entre fond, forme et recouvrement renvoie à l’action de la peinture et du dessin dans l’œuvre de Claude Panier : la vie frémit sous les calques, les couches de paraffine. Sur son propre sol, elle lutte contre des forces hostiles, les violences meurtrières, les contingentements, les mises au pas. Elle s’incarne dans un corps fragmenté. Elle questionne l’héritage de ses représentations historiques (la peinture).
Priscilla Beccari et Tatiana Bohm, également, sollicitent les héritages, mobilisent le corps féminin et ses mises en œuvre. De la première sont principalement conviés de petits formats où le tracé murmure pulsions et ardeurs vitales comme les assignations qui les contraignent. De la seconde sont invitées les incisions opérées sur des reproductions d’œuvres historiques (Le Titien, Rubens) ou sur une plaque de laiton. Elles creusent une surface lisse ou policée pour faire affleurer les nécessités comme les offenses qu’elle camoufle.
Pour tous trois, ce qui se dessine, ce qui s’espère, s’opère sous le voile du silence, sous ses éclats.