Exposition
Durant la Brussels Drawing Week : Du mardi 03 au dimanche 08 octobre de 11h > 18h
Exposition disponible du 06/04/2023 au 21/04/2024 (dates de l’exposition des créations de Adalberto Colarelli : 06/07/2023 au 05/11/2023)
06.04.23 > 21.04.24
Infos Pratiques
ART ET MARGES MUSÉE,
Rue Haute 314, 1000 Bruxelles
ART ET MARGES MUSÉE
www.artetmarges.be/fr/
info@artetmarges.be
+32 (0) 2 533 94 90
Accès ART ET MARGES MUSÉE :
> Train Gare Bruxelles-Midi
> Métro Lignes 2 et 6 (Porte de Hal)
> Bus 48, 52 (Porte de Hal/Hôpital Saint-Pierre)
> Tram 3, 4, 51 (Porte de Hal)
> De Lijn et TEC 123, 136, 137, 365a, W (Porte de Hal)
> Parkings payants accessibles au 322 rue Haute (Hôpital Saint-Pierre) et 103A Boulevard de Waterloo (Interparking Porte de Hal)
> Accessible aux personnes à mobilité réduite
L’exposition est accessible au prix d’entrée :
Plein 4€
Réduit 2€ (Enfants 7 à 17 ans, Étudiants, Groupes (≥10 personnes), Pensionnés, Carte culture voisins)
1,25€ (Article 27)
Gratuit (1er dimanche du mois, Enfants – 6 ans, Enseignants, Membres ICOM, Brussels card, Museum Pass)

N’APPELEZ PAS ÇA ART BRUT est une exposition évolutive qui fait la part belle à la collection du Art et marges musée tout en réservant plusieurs espaces à des cartes blanches et découvertes. Adalberto COLARELLI est une de celles-ci. Ce boucher romain pratiquait le dessin à l’encre de Chine à ses heures perdues, produisant des compositions abstraites faites d’entrelacs colorés ou noir d’une grande finesse.
ADALBERTO COLARELLI
En 2018, la petite fille d’Adalberto Colarelli (Italie, 1928-1991) nous contacte. L’œuvre de son grand-père est-elle susceptible d’intéresser le Art et marges musée ? Boucher à Rome, celui-ci s’adonnait dans son temps libre à la pratique artistique.
Elle se souvient de l’odeur du salon, mêlée d’encres de chine et de peinture à l’huile, et tous ces pinceaux et ces petits pots partout. Vers 2018, trouvant confirmation de la qualité du travail de son grand-père auprès d’un ami qui travaille dans le secteur muséal, elle s’adresse à des institutions liées à l’Art brut. Certes, on trouve des parentés entre le travail d’Adalberto Colarelli et les œuvres du surréaliste Max Ernst, mais notre boucher italien est autodidacte. Ces formes en perpétuelle métamorphose ? Il les tirait des os et morceaux de chair qu’il laissait sécher dans des barquettes de polystyrène sur sa terrasse. Ici encore, sa petite fille se souvient (heureusement, pas d’odeur cette fois, grâce à l’utilisation de sel qui favorisait une sorte de momification). On ajoutera comme autre fait étonnant que l’artiste, qui manie si joliment la juxtaposition de couleurs, était daltonien.
Si l’œuvre d’Adalberto Colarelli a été exposée (surtout dans les années 70 et 80), elle n’a jamais acquis une renommée importante. Il évoluait au sein d’un cercle d’artistes qu’il invitait à manger chez lui le dimanche, vivant confortablement de son commerce, quand ses amis se trouvaient régulièrement contraints de régler leur note par des dessins.
En 2023, alors que nous montons l’exposition N’APPELEZ PAS ÇA ART BRUT, nous recontactons Marta, la petite fille de l’artiste. L’exposition, questionnant les limites de l’Art brut, nous semble toute désignée pour présenter cette œuvre, comme un point d’interrogation. Si, comme le disait Jean Dubuffet, l’art brut est un pôle, à quel point l’œuvre de Colarelli s’en rapproche-t-elle ?