Vernissage le 14.09 / 19h > 21h Avenue Louis 140 – 1050 Bruxelles Du lundi au jeudi de 10h30 > 21h Vernissage le 14.09 à 19h Plus d’informations : www.cervantes.bruselas.es Entrée libre (sous des mesures sanitaires en vigueur) L’exposition Mapa de interiores de la cuarentena est née d’un appel que l’artiste et curatrice espagnole Sandra Rein a lancé sur son compte Instagram au début de sa période d’enfermement. Elle y proposait aux artistes et aux utilisateurs du réseau de réaliser des dessins de l’intérieur de leur propre maison dans le but de créer une archive des espaces intimes qui permettrait au conservateur de dessiner une sorte de carte à partir d’un ensemble d’images d’espaces inconnus. En d’autres termes, créer une œuvre d’art collective singulière : une carte des intérieurs d’une ville spécifique. Dès le début, l’artiste a pensé que cette ville serait Madrid. En effet, la plupart des dessins proviennent de cette ville, à laquelle l’exposition est donc profondément liée. La proposition d’inviter les gens à dessiner les espaces qu’ils habitent découle de l’idée que l’artiste se fait de l’espace intérieur de sa maison-atelier comme un lieu de vie et de création fondamentalement intime, presque hermétique. Un espace qui privilégie le quotidien, qui incarne les désirs, les motifs et les émotions que chacun des objets qui le peuplent décrypte en quelque sorte. Connaître l’intimité, même en partie, révèle de manière privilégiée ce qui compte vraiment pour nous. Observer les dessins de ces archives, c’est pouvoir lire des parties d’une collection de mondes intérieurs qui nous permettent d’intuitionner ceux qui les habitent. L’intuition ainsi acquise nous rapproche merveilleusement des portraitistes de ces espaces intimes. L’inconcevable situation d’enfermement a forcé notre regard vers l’intérieur. Connaître l’espace de ce qui existe comme intériorité, en nous amenant à y réfléchir et, par conséquent, et seulement en apparence paradoxalement, à mieux comprendre ce qui est à l’extérieur : l’espace commun. Il existe de nombreuses manifestations artistiques à travers l’histoire dans lesquelles l’intérêt pour les espaces intimes, ceux où règne la paix ou qui invitent au voyage, est souligné. Les intérieurs de Matisse, ou les espaces domestiques de Vermeer, par exemple, montrent les idéaux et les aspirations de leurs auteurs et, avec eux, de toute une époque. Ceux de Foujita, en revanche, parlent de notre moi intérieur. Lorsque la conservatrice a commencé à recevoir les dessins de son appel, elle a été fascinée de voir à quel point elle était intéressée par tous ces dessins. Chacun d’entre eux avait son propre motif distinct. Dans chacun d’eux, il y avait des détails qui lui permettaient d’identifier un regard singulier. Considérés comme des parties d’un tout, chacun des dessins qui y sont intégrés prend une valeur encore plus grande que celle qu’ils ont séparément, car dans l’ensemble ils acquièrent cette merveilleuse perspective de généralité qui permet, spontanément et légitimement, une certaine notion d’archive anthropologique. Cette archive est construite sur un espace et un temps spécifiques : la scène de nos habitations au temps de l’enfermement. Tous les dessins qui la composent respirent la générosité et le dévouement. Mais surtout, et c’est là le véritable moteur de cette exposition, ils révèlent au moins une partie de l’intimité, des profondeurs incommensurables, de leurs auteurs. I am text block. Click edit button to change this text. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo. I am text block. Click edit button to change this text. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.Exhibition
14.09 > 29.10
Instituto Cervantes
Les vendredis de 10h30 > 14h
cultbru@cervantes.es
14.09
Exposition Mapa de interiores de la cuarentena de dessins organisée par l’artiste et curatrice Sandra Rein